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Business Game 2024

Les étudiants de 2eme année de cycle ingénieur ont été les acteurs d’un business game pendant plusieurs semaines à Polytech Angers. Cela représente, 170 étudiants répartis en 28 équipes de 6, au sein de 4 poules.

Le concept :

« Le jeu est une simulation de l'activité économique d'un constructeur automobile face à l'arrêt programmé de la motorisation thermique » explique Alexandre Boucaud, Responsable financier en entreprise et enseignant en gestion et finance en écoles supérieures. Chaque équipe d'étudiants représente une équipe dirigeante qui gére tous les aspects de la vie de l'entreprise : politique de recrutement et RH, politique commerciale en fonction de marchés en pleine évolution, choix des projets R&D, gestion de la production et de la logistique sur 3 continents, arbitrage financier.

Chaque équipe a été évalué en produisant régulièrement une analyse stratégique de son entreprise et par le classement final de la valeur des actions dans une bourse virtuelle. En moyenne, les équipes ont multiplié la valeur boursière par 2,5 et jusqu'à 5 pour les meilleurs.

L’intérêt du jeu :

Le jeu a été choisi par l'université d'Angers. Il est utilisé dans de très nombreuses universités dans le monde entier. Le choix du contexte, un constructeur automobile international face au défi climatique, est tout à fait dans l'actualité. « Le jeu se divise en plusieurs années. Chaque année représente deux heures de jeu soit un cycle. A la fin de chaque cycle, les décisions de l'équipe seront prises en compte et seront enregistrées. En deux heures nous devons analyser les résultats du tour dernier, adopter des mesures, et les valider. Sept entreprises sont présentes dans chaque univers (marché concurrentiel). Les entreprises sont en compétition et doivent réaliser le meilleur retour actionnaire. Les entreprises sont dans le secteur automobile » Antoine Albouze étudiant en Génie Biologie et Santé.

Les compétences développées :

Les étudiants apprennent sans bachoter et sans cours marginal par une simulation très réaliste. La petite mise en tension par la concurrence entre équipe, comme dans une phase finale de compétition sportive par équipe, permet le dépassement de soi et de la routine classique. Ils travaillent en groupe sur un projet commun avec une spécialisation et avoir une vision des impacts économiques et financiers de chacune des décisions. Ils découvrent ainsi toutes les facettes économiques d'une entreprise, sous forme d'une modélisation plurifactorielles.

L’équipe gagnante témoigne :

« Le jeu offre une expérience captivante, située dans un univers accessible à tous. Il propose une immersion passionnante dans le monde de l'analyse financière » souligne Chaima Ben Brahim, étudiante en spécialité Qualité Innovation Fiabilité.

« Le jeu est ludique et plus proche de la réalité que les cours/TD classiques. Le fait d'être en équipe et d'être en concurrence entre univers permet d'avoir une expérience plus réaliste » indique Mohamed Charebelfar, étudiant en spécialité Bâtiment Exploitation Maintenance et Sécurité

« Le jeu est intéressant et se place dans un univers où tout le monde peut se repérer. L'expérience vaut surtout le coup lorsque tout le monde s'investit et qu'une réelle cohésion s'installe. De bons moments de rigolade avec des personnes avec qui nous n'avons pas l'habitude de travailler. Pour le gain, surtout une meilleure anticipation en raison des choix des autres équipes de l'univers » décrit Alexis Rogue, étudiant en Génie Biologie et Santé.

« J'ai gagné en confiance. Ce jeu montre qu'avec peu de connaissance dans un domaine avec une bonne manière de réfléchir, on peut résoudre n'importe quel problème. Finalement je crois que c'est le but d'une école d'ingénieur, nous donner une connaissance globale mais pas approfondi afin qu'on puisse comprendre tout et pouvoir répondre au problème. J'en ressort aussi avec de bonnes amitiés et un nouveau regard sur les autres filières de polytech » insiste Antoine Albouze étudiant en spécialité Génie Biologie et Santé.

« Je retiens surtout les moments amusants, avec des personnes que l'on croise malheureusement rarement, autour d'une activité qui nous a permis de mettre un premier pas dans ce domaine que l'on ne connaissait pas forcément avant » retient Léo Bossuet, étudiant en spécialité système automatisés et génie informatique.

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